Contes asiatiques
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Le Prince éventail
Contes asiatiques | 20:35
20:35

Bienvenue dans l’harmonie enchanteresse des contes asiatiques, une oasis de sagesse ancestrale et de tranquillité méditative. Notre programme de méditation sur les contes asiatiques vous emporte dans un voyage envoûtant à travers les paysages de l’Asie, où les légendes anciennes se mêlent à la pratique de la pleine conscience pour vous offrir une expérience de méditation véritablement unique.

Dans ce sanctuaire intemporel, laissez-vous transporter par les récits envoûtants des maîtres zen et des sages bouddhistes, dont les paroles sages résonnent à travers les âges. Chaque conte est une porte ouverte vers la découverte de soi, une invitation à explorer les profondeurs de votre être et à embrasser la sagesse intérieure qui réside en chacun de nous.

Que vous vous laissiez emporter par les récits des moines errants parcourant les montagnes escarpées, ou que vous vous imprégniez de la grâce des geishas dansant sous la lueur de la lune, chaque histoire est un miroir reflétant les vérités universelles de l’existence humaine.

À travers la méditation sur les contes asiatiques, vous apprendrez à cultiver la pleine conscience dans chaque instant, à embrasser la beauté de l’impermanence et à trouver la paix dans la simplicité de l’instant présent. Que vous soyez novice en méditation ou un pratiquant expérimenté, notre programme vous offre un refuge paisible où vous pouvez vous connecter avec votre essence profonde et découvrir la richesse intérieure qui réside en vous.

Préparez-vous à un voyage transcendant à travers les âges et les cultures, où les récits anciens deviennent des portails vers la sagesse intemporelle. Avec notre programme de méditation sur les contes asiatiques, laissez-vous guider par la voix douce du passé et découvrez la magie de la méditation à travers les yeux des ancêtres.

Textes du conte "Le Prince éventail"

Le Prince éventail

Dans un pays vivait un roi qui avait une femme, et sept filles. Un jour, il appela ses filles et leur dit Mais enfin, qui vous donne à manger ? Et par quelle permission le mangez vous ?

Six d’entre elles répondirent Père, c’est toi qui me donne la nourriture, et c’est par ta permission que nous la mangeons. La septième fille, la plus jeune, quant à elle, répondit Père, c’est Dieu qui me donne ma nourriture, et c’est par ma propre permission que je la mange.

Cette réponse mit son père et sa mère très en colère contre leur plus jeune fille. Ils dirent Nous ne laisserons pas notre plus jeune enfant rester avec nous plus longtemps.

Le roi appela ses serviteurs et dit Préparez un palanquin et mettez y ma plus jeune fille, puis emportez la dans la jungle et la laisser là.

Les serviteurs préparèrent le palanquin. Ils placèrent la plus jeune princesse et la transportèrent dans la jungle. Là, ils posèrent le palanquin et lui dirent Nous allons boire de l’eau.

Mais la jeune fille leur dit Rentrez chez vous. Faites comme mon père vous a ordonné. Ils la laissèrent donc seule dans la jungle et retournèrent au palais du roi.

La jeune fille, une fois seule, pria Dieu. Puis elle s’endormit un peu dans son palanquin. Quand elle se réveilla, c’était déjà le soir et elle trouva dans son palanquin une jarre d’eau et de la nourriture sur une assiette que Dieu lui avait envoyé pendant qu’elle dormait. Elle le remercia L’adorer. Puis elle se baigna le visage et les mains dans un bol d’eau, mangea et B et s’endormit tranquillement dans son palanquin, car la nuit était venue.

Cette petite princesse avait toujours été une fille très douce. Elle avait toujours fait ce qui était juste et avait été très bonne. Aussi le ciel l’aimait il tendrement.

Pendant qu’elle dormait. Dieu lui fit donc un beau palais sur la plaine de la jungle, où elle était couchée dans son palanquin. Il fit aussi pour elle un jardin et un réservoir. Lorsque la fille se réveilla le matin et sortit de son palanquin, elle vit le palais se dresser près de son réservoir dans un magnifique jardin.

Je n’ai jamais vu ce palais, dit elle. Il n’était pas là la nuit dernière. Elle entra dans le jardin où des serviteurs vinrent à sa rencontre et lui firent des salam. Le palais était bien plus fin que celui de son père, et quand elle y entra, elle le trouva plein de serviteurs. À qui appartient ce palais ? Leur demanda t elle ?

Il est à toi ? Lui répondirent ils. Alors la princesse remercia le ciel et le vénérable.

Quelques jours plus tard, son père apprit que dans la jungle où il l’avait envoyé, un beau palais, un jardin et un réservoir étaient soudainement apparu, et que dans ce palais vivait la jeune princesse. Alors il dit Oui, ma fille m’a dit la vérité. C’est Dieu qui nous donne tout, et je sais que c’est lui qui lui a donné cette belle maison.

Un certain temps s’écoula donc, et la princesse vivait dans son palais, dans la jungle. Mais son père n’allait pas la voir.

Un jour. Le roi se dit Aujourd’hui, je vais aller prendre l’air dans un autre pays et j’irai par la mer. Il ordonna donc qu’on prépare un bateau et il alla trouver ses six filles en leur disant qu’il partait pour un petit moment.

Que voulez vous que je vous rapporte de cet autre pays, dit il, et je vous apporterai tout ce que vous voudrez. Certaines d’entre elles voulaient des bijoux, un collier, une paire de boucles d’oreilles, ainsi de suite. D’autres voulaient des étoffes de soie pour faire des saris et d’autres vêtements. Le roi se souvint alors de sa plus jeune fille et pensa Je dois envoyer quelqu’un pour voir ce qu’elle aimerait.

Il appela un de ses serviteurs et lui dit d’aller dans la jungle voir sa plus jeune fille et de lui dire Ton père va prendre l’air dans un autre pays et il voudrait savoir ce que tu voudras qu’il te rapporte.

Le serviteur trouva la petite princesse en train de lire son livre de prières. Il lui donna le message du roi, ce à quoi elle répondit Sabre, ce qui veut dire Attends ! Car elle voulait qu’il attende sa réponse jusqu’à ce qu’elle ait fini de lire ses prières. Le serviteur, cependant, ne comprit pas. Il s’en alla immédiatement chez le roi et lui dit.

Ta fille veut que tu lui apporte du sabre. Sabre, dit le roi. Qu’est ce que le sabre ? Peu importe. Je vais voir si je peux trouver des sabres et si j’en trouve, je lui en apporterai.

Le roi partit alors dans sa barque vers un autre pays. Il y resta un peu de temps et acheta les bijoux et les soieries pour ses six filles aînées. Quand il eut envie de rentrer chez lui, il descendit à son bateau et y monta. Mais le bateau ne bougeait pas, car il avait oublié une chose, celle que sa plus jeune fille avait demandé.

Il n’avait pas de sabre. Il donne donc 4 000 ₹ à l’un de ses serviteurs et lui dit d’aller sur la rive, de parcourir le bazar et d’essayer de trouver le sabre. Et il devait lui donner les 4 000 ₹ en échange.

L’homme se rendit au bazar et demanda à chacun s’il avait du sabre à vendre. Puis il demanda s’il pouvait lui dire ce que c’était. Non, répondirent ils, mais le fils de notre roi s’appelle Sabre. Peut être devriez vous lui parler.

Le serviteur alla donc voir le prince Sabre. La plus jeune fille de notre roi, lui dit. Il a demandé à son père de lui apporter des sabres, et le roi m’a donné 4 000 ₹ pour le lui acheter. Mais je n’en trouve pas et personne ne sait ce que c’est. Le prince dit Très bien, donne cette petite boîte à ton roi, et dis lui de la donner à sa plus jeune fille.

Mais attention, c’est elle, et seulement elle, qui doit ouvrir la boîte. Puis il dit à l’homme de garder les 4 000 ₹ comme un cadeau de sa part.

Le serviteur retourna au bateau auprès du roi et il lui donna la boîte en disant. Dans cette boîte se trouve le sabre et il lui dit que le prince Sabre avait dit que personne d’autre que la plus jeune princesse ne devait l’ouvrir. Sur ce, le bateau commence à bouger et le roi rentra chez lui en toute sécurité.

Il donna à ses filles aînées les cadeaux qu’il avait apporté pour elles et envoya la petite boîte à sa plus jeune fille.

Celle ci ouvrit la boîte et y trouva un très joli petit éventail. Elle en fut très heureuse, s’en servit pour s’éventer, et aussitôt un beau prince se présenta devant elle.

Ravi, elle lui demanda Qui es tu et d’où viens tu ? Je m’appelle le prince Sabre, répondit il. Ton père est venu dans le pays de mon père et il a dit que tu lui avais demandé de t’apporter sabre. Alors je lui ai donné ce petit éventail pour toi. Je suis obligé de venir chez celui ou celle qui se sert de ses petits éventails avec le côté droit tourné en dehors.

Et quand tu veux que je m’en aille, tu dois tourner le côté droit de l’éventail vers toi et tu vanter avec.

Ils parlèrent ensemble pendant un certain temps, puis la princesse tourna son éventail de sorte que le mauvais côté soit à l’extérieur, s’évente avec, et le prince disparut.

Pendant un mois. La princesse se vantait pour faire apparaître le prince Sabre, et puis, après de longues discussions, elle retournait son éventail, ses vantait et ils disparaissaient.

Un jour, le prince lui dit Je voudrais t’épouser. Veux tu m’épouser ? Elle lui répondit Oui. Alors elle écrivit une lettre à son père, à sa mère et à ses six sœur, dans laquelle elle les inviter à venir à son mariage.

Ils vinrent tous, et son père était très heureux qu’elle ait épousé le prince du sabre. Les six sœurs, par contre, était fâchée que leur plus jeune sœur soit mariée alors qu’elle, qui était plus âgée, ne l’était pas encore. Elle pensait qu’étant les aînés, elle aurait dit se marier. Les premières. D’autant plus qu’elle avait vécu dans le palais de leur père et qu’on avait pris soin d’elle alors que la plus jeune avait été rejetée dans la jungle.

Alors le jour du mariage, les petites sœurs dirent Aujourd’hui, nous ne laisserons pas les domestiques faire ton lit, nous le ferons nous mêmes pour toi.

La petite princesse accepta et ses sœurs allèrent faire le lit en cachette. Elles prirent une bouteille de verre et la réduisirent en poudre qu’elles répandirent sur le côté où le prince Sabre devait se coucher.

Une fois le mariage terminé. Lorsque le prince Sabre et sa femme se couchèrent, le prince tomba très malade à cause de la poudre de verre qui pénétra dans sa chaire.

Il dit à la petite princesse Tourne, tourne éventail dans le mauvais sens et évente toi vite afin que je puisse rentrer dans le pays de mon père, car je suis très malade et je n’ose pas rester ici. Ne sachant rien de la poudre de verre, la pauvre princesse s’exécuta. Alors le prince Sabre retourna chez son père et y resta longtemps très malade.

Chaque jour, la petite princesse tournait son éventail du beau côté et ses vantait, mais le prince du sabre ne venait jamais. Il était bien trop malade. Un jour, elle pleura beaucoup et fut très très triste. Pourquoi mon prince ne vient il pas me voir ? Dit elle. Je ne sais pas où il est, ni ce qu’il est devenu.

Cette nuit là, elle fit un rêve où elle vit le prince sabre couché, très malade, sur son lit.

Quand elle se leva le matin, elle pensa qu’elle devait partir à la recherche de son prince. Elle enleva donc tous ses beaux vêtements et ses bijoux et mit une robe de yogi. Puis elle monta sur un cheval et partit dans la jungle. Personne ne savait que c’était une femme, ni qu’elle était la fille d’un roi. Tout le monde pensait que c’était un homme et un yogi.

Elle chevaucha jusqu’à la nuit où ? Où ? Elle arriva dans une autre jungle. Là, elle descendit de son cheval et s’installa sous un arbre où elle s’endormit. A 0 h, elle fut réveillée par le bavardage d’un perroquet et d’un Maïna qui vinrent s’asseoir sur l’arbre. Sachant qu’elle était couchée dessous. Le Maïna dit au perroquet perroquet Dis moi quelque chose.

Le perroquet répondit Le prince Sabre est très très malade dans son pays. Les jours de son mariage, les 6 h de la mariée, on prit une bouteille en verre et l’on réduit en poudre, et ils ont répandu la poudre sur le lit du prince, de sorte que lorsqu’il s’est couché, elle a pénétré dans sa chair. La poudre de verre la rendait très malade.

Qu’est ce qui le guérira ? Demanda le Maïna. Aucun médecin ne peut le guérir, répondit le perroquet. Aucun médicament ne lui fera du bien. Mais si quelqu’un a été couché sous cet arbre et prenez un peu de la terre qui s’y trouve et la mélangez avec de l’eau froide et la frotter sur le prince, ce sabre, alors il guérirait.

La princesse entendit tout cela. Elle se leva et attendit le matin avec impatience le jour venu. Elle prit un peu de terre, monta sur son cheval et partit. Elle continua jusqu’à ce qu’elle arrive dans le pays du prince Sabre. Elle alla voir le roi et lui dit. Je suis un yogi et je peux guérir ton fils. Laisse moi le voir et fais en sorte que l’on apporte de l’eau froide.

Le roi fit exécuter tout ceci. On lui apporta l’eau froide et elle la mélangea avec la terre qu’elle avait trouvée sous l’arbre. Elle frotta ce mélange sur le prince pendant trois jours et trois nuits. Après cela, il alla mieux, et au bout d’une semaine, il était tout à fait bien. De nouveau capable de parler et marcher comme d’habitude.

Le roi dit au yogi Avant que tu partes, laisse moi d’abord te faire un cadeau. Tu auras tout ce que tu voudras. Tu peux avoir autant de chevaux de sport ou de roupies que tu veux, car tu as fait du bien à mon fils.

La princesse, toujours déguisée en yogi, répondit Je ne veux rien du tout, mais rien, sinon la bague du prince sabre et le mouchoir qu’il a avec son nom travaillé dessus.

Il s’agissait là de deux choses que la princesse lui avait donné le jour de leur mariage. Le père et la mère du prince Sabre allèrent trouver leur fils et le supplièrent de donner le mouchoir et la bague au yogui. Il fit ceci de bon cœur, car, pensa t il, sans ses yogi, je n’aurai plus jamais revu ma chère princesse.

La princesse prit l’anneau et le mouchoir et rentra chez elle. Une fois arrivée, elle enleva la robe de Yuk et remit ses propres beaux habits. Puis elle tourna son éventail à l’endroit et s’en servit pour s’éventer. Et aussitôt son prince sabre se tint près d’elle. Pourquoi n’es tu pas venue me voir avant ? Dit elle. Je n’ai cessé de me vanter.

J’étais très malade et je ne pouvais pas venir, répondit le prince Sabre. Enfin, un yogi est venu et m’a guéri. Et en récompense, je lui ai donné ma bague et mon mouchoir.

Ce n’était pas un yogi, dit la princesse. C’est moi qui suis venue te voir et qui était guérie.

Toi, dit le prince. Oh non, C’était un yogi. Toi, tu étais assise ici dans ton palais pendant que le yogi est venu me guérir.

Non, dit elle en insistant et en riant, C’était moi le yogi. Regarde, n’est ce pas là ta bague ? N’est ce pas là mon mouchoir avec ton nom travaillé dessus ? Alors ? Enfin, il l’a cru. Elle lui raconta son rêve, son voyage dans la robe de Yogi, le discours des oiseaux et tout ce qu’il s’était passé. Le prince Sabre devint alors très reconnaissant de tout ce que sa femme avait fait pour lui.

Et ensemble, ils vécurent heureux pendant longtemps.

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